Le rat des villes et le rat des champs de Ladislas Starewitch, 1932.
Ladislas Starewitch, pionnier et grand maître du film de marionnettes animées, s’inspire librement de la fable de Jean de La Fontaine, qu’il s’amuse à transposer dans le Paris des années folles. Créé en 1926, il le reprend entièrement en 1932 pour y ajouter les musiques, les sons, dont il rêvait déjà avant que la technique ne le permette.
Le Voyage de Tom Pouce, de Bretislav Pojar, 2006.
Le dernier des films réalisé par le grand animateur tchèque est une véritable épopée mêlant l’animation traditionnelle des marionnettes au dessin, et discrètement aidée d’effets d’ordinateur. Il raconte le parcours d’un drôle de bonhomme minuscule doté de beaucoup d’astuce et d’un instinct de survie immense.
Chicken run, de Peter Lord et Nick Park, 2000.
Cap à l’ouest. Chicken Run (ou Poulets en fuite au Québec !), et ses nombreuses références au film culte La Grande Évasion de John Sturges (1963), a nécessité 18 mois de tournage avec une équipe d'environ 250 personnes. Son succès est à l’origine de la création de l'Oscar du meilleur film d'animation en 2002.
Fantastic Mr. Fox, de Wes Anderson, 2009.
S'il s'agit d'une adaptation du livre de Roald Dahl, Fantastique Maître Renard, le modèle de Wes Anderson, pour la réalisation en stop motion, a été Le Lion devenu vieux, film de Ladislas Starewitch. Et toujours avec la façon inimitable qu’a Wes Anderson de parler des choses les plus graves avec un ton léger et flegmatique.
Ma vie de courgette, Claude Barras, 2016.
César du meilleur film d'animation en 2017, Ma vie de courgette raconte l'histoire d'un garçon maltraité accueilli dans un orphelinat. Avec pour modèle les films de Tim Burton et les marionnettes de Jiří Trnka, les 9 animateurs réalisent chacun 3 secondes de films par jours ! Il faudra donc 8 mois pour fabriquer les 70 minutes du long métrage.
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