A l’occasion d’Itinérances en fête, la médiathèque de Rive-de-Gier a accueilli une exposition et des ateliers de l’artiste Jadikan. Ce Grenoblois est considéré comme l’un des meilleurs light painter français et il est venu partager avec nous sa pation pour cet art.
Retrouvez les créations des participants aux ateliers ici : https://drive.google.com/drive/folders/1Qo4OC23ZyzVsSbXG8A45iOUE7CKkXNVs?usp=sharing
Petite visite rapide de son exposition en vidéo.
Envie d’essayer ?
Le light painting nécessite 3 choses : Un appareil photo « pose longue » (permettant d’enregistrer la photo durant plusieurs secondes), une source de lumière (lampe de poche, smartphone) et une ambiance sombre voire le noir complet. Lorsque la photo est déclenchée (20/30 secondes), l’appareil va capter toute les sources de lumière et les enregistrer sur le capteur photo. Ainsi, toute source en mouvement (lampe, étoile filante, phare de voiture sur la route) gérera une trace de lumière.
Mais d’où ça sort ?
Le light painting prend ses sources en même temps que la photographie, vers la fin du 19em siècle. Au début ce n’est encore qu’une discipline dont on utilise les aspects pratiques à l’époque de Étienne-Jules Marey (https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne-Jules_Marey) qui étudie le mouvement ou du Fordisme afin d’optimiser l’efficacité du travailleur.
Quelques années plus tard, de nouvelles expériences artistiques sont tentées. Man ray ou Pablo Picasso vont donner un élan à ce qu’on appelait alors l’écriture dans l’espace.
Aujourd’hui le light painting profite de l’émergence des lampe à LED et de la panoplie d’accessoires que l’on peut créer avec. Des applications pour smartphone viennent rendre la pratique encore plus accessible et l’on peut facilement expérimenter cet art créatif avec les enfants.
Si vous souhaitez en découvrir d’avantage, rendez-vous sur la page de la ligue française de light painting (https://www.lflp.fr/)ou sur le site officiel de Jadikan : https://www.jadikan-lp.com/
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